02 mai 2008

Des traces dans nos mémoires et notre coeur

Devant le cinéma d'art et essai Jean Renoir...dont nous remercions l'équipe:
Des militants en grande discussion avant le début de la soirée...ils seront vite rejoints par un public nombreux et enthousiaste...

Des citoyens heureux , attentifs, émus...
De gauche à droite: Raymond AUBRAC, Sébastien JOUSSE, Luc JOULE, Robert MENCHERINI
Le débat et les échanges sont engagés...
Merci encore aux "acteurs-auteurs" de cette Histoire que nous avons pu écouter
grâce à Robert Menchérini, Luc Joulé et sébastien Jousse.
Avec Raymond Aubrac ils étaient les véritables héros de cette rencontre.

Libellés : , , , , , , , , , , ,

3 Comments:

At 30 mai, 2008 09:42, Anonymous Anonyme said...

Eh bonjour toutes et tous !

C’est vrai, cette soirée au Renoir a été un moment précieux, d’une rare qualité et même, sans vouloir abuser des mots, d’une grande humanité ! J’ai été heureuse d’y être présente, et j’en garde un souvenir lumineux. Comme tu le dis Magali, on se sent plus riche après de tels échanges.

Rencontré Jean-François Arnichand au 1er mai, c’est le journaliste de la page locale de la Marseillaise. Il s’excuse auprès de Ensemble Citoyens de ne pas avoir pu être présent au Renoir, il a été dit-il dans l’impossibilité de couvrir l’évènement. Il rappelle qu’il a annoncé (fort correctement je dois dire) la rencontre le matin du 29, avec photo et commentaire incitateur....bon, voilà donc ses excuses devant vous transmises....

Dans la liste des absents qui ont tort, je voudrais ajouter les élus de la mairie. Certes, on a reconnu Salazar-Martin dans la salle, mais au vu de la personnalité de Aubrac, de sa dimension et (cela s’est encore vérifié au cours des débats) de son immense qualité, il n’aurait pas été déplacé que Monsieur le Maire ou son Premier adjoint fasse le déplacement, ne fut-ce que pour serrer la main de cette personne entrée dans l’Histoire de notre pays, et lui signifier en clair la bienvenue dans notre commune....Ah la la, comme tu dis Magali, on a quand même du mal à s’y habituer, à ces comportements....et c’est tant mieux, non ?

Allez, grosses bzzzz à toutes et à tous

nanie

 
At 30 mai, 2008 09:45, Anonymous Anonyme said...

Quel enrichissant et émouvant documentaire que nous avons vus ce soir. Bravo aux réalisateurs Luc Joulé et Sébastien Jousse, à Robert Menchérini et à Raymond Aubrac pour avoir mis l'Homme, les ouvriers, les citoyens au cœur du débat.Merci pour l'émotion et la justesse, merci pour la rigueur de l'analyse. Voir le cinéma d'art et essai Renoir accueillir une centaine de personne pour une soirée d'une si grande qualité quel plaisir!
Un petit étonnement toutefois(et c'est peu dire)et sauf erreur de ma part: l'absence troublante de la presse qui n'aura pas été à la hauteur de l'évènement mais est-ce une surprise? Où était la marseillaise journal de la "résistance", où était la provence, radio maritima, canal maritima, reflets???? Peut-être étaient ils présents incognito?
Martigues est probablement la seule ville de France dont la presse locale n'a pas jugée utile de déplacer un seul journaliste pour la venue de Raymond Aubrac. Elle se rattrapera certainement dans la rubrique nécrologique lors de sa disparition que je souhaite la plus tardive possible.
Il semble que pour certains il est plus facile d'honorer un résistant mort que vivant.
Tant pis pour ces absents et les boycotteurs...ils ont perdus beaucoup. Après cette soirée exceptionnelle, après celle passée avec Gérard Noiriel sur le thème de l'identité nationale, vivement la prochaine....
Mag

 
At 10 juin, 2008 18:05, Anonymous Anonyme said...

Je vous livre un message reçu du rédacteur de la Marseillaise qui visiblement a mal lu mon commentaire concernant l'absence de la presse locale à la soirée avec Raymond Aubrac. La marseillaise n'est pas la seule citée dans les absents et il est bien écrit "tant pis pour CES absents et LES boycotteurs". Par la réponse ci-dessous M.Arnichand se classe tout seul sous l'appellation "boycotteur"...Mag
Voici donc son message:

"A M. R.
Je n'ai d'ordinaire pas un goût immodéré pour la polémique avec Ensemble Citoyens (je préfère me "choisir" d'autres ennemis) mais le procès d'intention fait aux médias locaux, et en particulier à "La Marseillaise" pour laquelle je travaille (nobody's perfect !) à l'issue de la venue de Raymond Aubrac au Renoir me pousse à réagir...d'autant plus que ce n'est pas la première fois que ce type de discours nous est servi. Je ne répondrai que pour ma modeste part, laissant aux autres médias le soin de le faire si le coeur leur en dit.
Quelques rappels : "La Marseillaise", (notamment dans ses pages départementales) n' a pas attendu le 28 avril 2008 (jour de la parution d'un article annonçant l'initiative d'Ensemble citoyens dans les pages locales, soit dit en passant) pour évoquer le film "Les réquisitions de Marseille" et en dire le plus grand bien.
Où était "La Marseillaise" vous interrogez-vous ? Eh bien, "La Marseillaise-Etang de Berre" qui ne représente en tout et pour tout que trois rédacteurs pour toute la zone était retenue par d'autres engagements (je vous rassure, pas devant la télé) en ce qui me concerne. On peut être disponible un soir pour couvrir la venue de l'historien Gérard Noiriel (vous l'avez constaté vous-même sur votre blog) et ne pas l'être pour celle de Raymond Aubrac sans que cela soit la trace de je ne sais quel "boycott", ou main invisible de la censure !. Je préciserai au passage qu'il m'est arrivé moult fois de couvrir des soirées-débats au Renoir..et de m' y sentir bien seul en tant que représentant des médias locaux. Si le "travailler plus pour gagner plus" s'appliquait à ces journées de travail...je serais aujourd'hui un magnat de la presse !
Plus sérieusement, la rédaction locale de "La Marseillaise" était présente dans les années 90 pour la venue de Lucie Aubrac à la Médiathèque Aragon (c'était avant que Carole Bouquet lui prête ses traits dans un film et il n' y avait pas foule ce soir là) et au Lycée Lurçat lorsque cette dernière est venue évoquer la Résistance devant les élèves. En d'autres termes, n'ayant aucun goût pour la rubrique nécrologique, nous n'avons pas attendu la mort des époux Aubrac pour parler de leur action ! .
Autant dire que pour des raisons personnelles également (le journaliste peut aussi être un "citoyen"), la figure de Raymond Aubrac m'est au moins aussi chère qu'aux membres d'Ensemble Citoyens. Quant à la gestion des entreprises par les travailleurs eux-mêmes, inutile de vous faire un dessin...

Salutations progressistes
Jean-François Arnichand, Rédacteur à "La Marseillaise" Martigues"

 

Enregistrer un commentaire

<< Home